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A propos des rites funéraire

POUR LE RESPECT DU CORPS

Depuis que l’homme existe comme être pensant capable d’entrer en relation avec un semblable (épouse, enfant, parent ou ami), la rupture de cette relation sensible par la mort devient pour lui une interrogation et une épreuve. Que faire de ce corps qui maintenant, sans vie, ne peut plus continuer la relation ?

Depuis l’origine de l’humanité, le respect pour le corps du défunt est une des caractéristiques essentielles de l’être humain. Dès la préhistoire, nous avons des traces de cairns (tas de pierres) pour mettre le corps à l’abri des bêtes sauvages ; puis, peu à peu, à partir du néolithique, des tumulus servent à abriter ou honorer le corps du défunt.
Suivant les civilisations, des rites funéraires vont s’élaborer : inhumation dans un tombeau (sur la rive gauche du Nil chez les Egyptiens), embaumement, crémation, notamment chez les Romains.
Ainsi, les rites funéraires sont avant tout des rites anthropologiques qui témoignent d’abord du respect que l’être humain porte au corps de son semblable après sa mort.

POUR LE RESPECT DU CORPS

Depuis que l’homme existe comme être pensant capable d’entrer en relation avec un semblable (épouse, enfant, parent ou ami), la rupture de cette relation sensible par la mort devient pour lui une interrogation et une épreuve. Que faire de ce corps qui maintenant, sans vie, ne peut plus continuer la relation ?

Depuis l’origine de l’humanité, le respect pour le corps du défunt est une des caractéristiques essentielles de l’être humain. Dès la préhistoire, nous avons des traces de cairns (tas de pierres) pour mettre le corps à l’abri des bêtes sauvages ; puis, peu à peu, à partir du néolithique, des tumulus servent à abriter ou honorer le corps du défunt.
Suivant les civilisations, des rites funéraires vont s’élaborer : inhumation dans un tombeau (sur la rive gauche du Nil chez les Egyptiens), embaumement, crémation, notamment chez les Romains.
Ainsi, les rites funéraires sont avant tout des rites anthropologiques qui témoignent d’abord du respect que l’être humain porte au corps de son semblable après sa mort.

REMIERS RITES CHRÉTIENS

Après la mort de Jésus, les évangiles nous relatent les rites funéraires issus de la tradition juive : la mise au tombeau (« prenant le corps, Joseph [d’Arimathie] l’enveloppa dans une pièce de lin pur et le déposa dans le tombeau tout neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc » Mt 27, 59), l’embaumement (« … le premier jour de la semaine, de grand matin, elles vinrent à la tombe avec les aromates qu’elles avaient préparés » (Lc 24,1).
C’est la raison pour laquelle les premiers chrétiens ont préféré l’inhumation à la crémation, car le Christ notre Sauveur s’est fait inhumer.
Dans la Rome antique, alors que bon nombre de citoyens romains se faisaient incinérer, les premiers chrétiens, en souvenir de la mort du Seigneur, creusaient leurs premières nécropoles, à l’extérieur de la Ville, dans un tuf volcanique très tendre : les catacombes, que l’on peut encore visiter aujourd’hui (St Calixte notamment).

Pour les chrétiens, l’inhumation devient alors, à l’image du Sauveur, le lieu où l’on dépose le corps dans l’attente de la résurrection promise : « Dans la mort de toute personne se réalise une communion mystérieuse avec la mort de Jésus-Christ» (AELF, Dans l’espérance chrétienne, Desclée-Mame, Paris, 2008, n°3 p.9)

ESPÉRANCE CHRÉTIENNE

Devant la mort, la communauté chrétienne exprime alors son respect et son affection pour le défunt (AELF, Dans l’espérance chrétienne, Desclée-Mame, Paris, 2008, n°3 p.11). Elle est aussi appelée à entourer les proches de sa présence et de sa prière.

Les rites des funérailles chrétiennes, où parents et amis se rassemblent autour du corps du défunt, expriment alors l’espérance qui anime tous les baptisés. Ils nous rappellent que la mort n’est qu’un passage de la mort à la vie, une vie en Dieu qui a été donnée lors du baptême du défunt. C’est pourquoi, les rites des funérailles chrétiennes rappellent essentiellement les rites baptismaux : cierge pascal, lumière, et eau.

Jean-Pierre Baconnet, diacre