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Ordinations diaconales en vue du presbytérat dimanche 18 juin à 16h cathédrale Notre-Dame de Créteil

Pour l’annonce de l’Evangile, et pour le service du Christ et de son Eglise
Par l’imposition des mains et le don de l’Esprit Saint,

en accord avec Mgr. Fulgence RABEMAHAFALY, Archevêque de Fianarantsoa
avec Mgr. Godfrey Igwebuike ONAH Évêque de Nsukka

Monseigneur Dominique BLANCHET évêque de Créteil a ordonné diacre en vue du presbytérat

Samuel UGWUANYI,

Arson Louis de Gonzague RAKOTOHERISOA

et Guilhem MALGOUYRES

le dimanche 18 juin 2023 à 16h

en la cathédrale Notre Dame de Créteil

Portrait de Guilhem MALGOUYRES : Je suis né et j’ai grandi à Champigny-sur-Marne dans notre diocèse. Porté par une famille catholique, heureuse de sa foi, j’ai appris très jeune à connaitre et à aimer le Seigneur Jésus. (Lire la suite en cliquant sur la croix)

Je suis né et j’ai grandi à Champigny-sur-Marne dans notre diocèse. Porté par une famille catholique, heureuse de sa foi, j’ai appris très jeune à connaitre et à aimer le Seigneur Jésus, notamment dans la prière régulière, véritable socle de notre vie de famille. Dans notre paroisse, le services de l’autel et le scoutisme ont été des jalons important dans la découverte de ma foi, puis dans l’éclosion de ma vocation. Le service d’autel m’a donné le gouts de la liturgie et du beau, mais aussi, grâce qu nombreuse retraite organisé, le gout de la prière, spécialement à l’école des fils de Saint Benoit. Le scoutisme m’a donné le goût de l’effort, du service de l’autre et la joie du devoir accompli de son mieux.

Plus tard des camps de jeunes et des pèlerinages comme le Frat ou le pèlerinage de Pentecôte à Chartres m’ont fait découvrir la beauté et la richesse de l’Eglise. Le cœur ainsi préparé, j’ai entendu relativement jeune l’appel à imiter le Christ dans son amour pour l’Église en devenant prêtre à Sa suite. Je me souviens que cet appel particulier a retentie à la faveur d’une responsabilité reçu dans le cadre du scoutisme.

Aidé par mon aumônier de lycée- et non sans quelques combats intérieurs qui comme le dit saint Paul – « vérifient la qualité de notre foi » – j’ai compris que cette vocation était appelée à grandir là où elle avait germé, dans diocèse de Créteil, pour porter du fruit auprès de ses habitants. Après un année de discernement à la Maison St Augustin rue de Picpus à Paris, j’ai été envoyé par notre évêque au Séminaire St Sulpice.

Portrait de Arson Louis de Gonzague RAKOTOHERISOA : Je suis le premier des quatre enfants de mes parents. J’ai 31 ans. Nous sommes de la campagne (Lire la suite e cliquant sur la croix)

Je suis le premier des quatre enfants de mes parents. J’ai 31 ans. Nous sommes de la campagne, et j’aime beaucoup ce monde d’élevage et d’agriculture, et surtout de lien humain fort, un lien difficile à trouver en villes. Ces paysages me renvoient aux paysages des Écritures. Je me dis en moi-même souvent : « c’est comme si elles ont été des réalités de chez nous (ma campagne) ce qu’on trouve dans la Bible : un monde naturel, plein de cultes et de coutumes.  

Désir de devenir prêtre 

Je n’ai aucune date exacte. Mais il me semble que ce désir a déjà été reconnu par moi-même entre 4 et 6 ans. 

Baptême, premier communion et confirmation 

J’ai été baptisé environ 58 jours après ma naissance. Pour cela, mes parents m’ont donné le nom de Louis de Gonzague, le nom que j’aimerais, même si je suis indigne, porter pendant toute ma vie de sacerdoce ministériel. Merci Seigneur d’avoir inspiré mes parents, car ton Saint a su vivre et transmettre ce que Toi-même Tu veux pour toute l’humanité : être en ta Présence. Saint Louis, mon Saint Patron, aide-moi tous les jours à ne plus quitter cette Sainte Présence. Amen. (…)

J’ai bénéficié d’une éducation catholique, en particulier catéchétique intense pendant trois ans de mon enfance. Cela a développé en moi l’intelligence que Dieu m’a donnée et la foi catholique fondée sur l’enseignement. Vraiment, merci mon Dieu ! 

C’était avant d’entrer en 6e que je devais faire part à mes parents mon désir de devenir prêtre. Mon père était contre. Ma mère l’a accueilli avec joie. Elle me disait qu’elle avait elle-même le désir d’avoir un enfant prêtre — J’en était étonné ! (…) Presque 8 ans plus tard, mon père a donné son accord. Et depuis, il est vraiment mon soutien comme ma mère. 

Je suis entré au petit séminaire de Fianarantsoa en 2009. J’y étais pendant 3 ans. (…) j’ai fait le grand séminaire entre 2014 et 2018. Mais entre temps, j’ai fait une année de stage en 2012, une année propédeutique en 2013 et encore une année d’arrêt maladie et stage en 2015. « Tout est grâce. » Saint Thérèse d’Avila dit que les maladies sont « des dons de Dieu ». Alors, désireux, comme la petite Thérèse, de souffrir par amour du Christ, je commence à me réjouir dans mes maladies qui sont comme des prières exaucées. C’est par elles, que Tu m’apprends à m’offrir pauvrement. Je te rends grâce pour ta Parole par tes serviteurs Pierre et Paul : « Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et d’allégresse quand sa gloire se révélera. »1 Car « lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort »2, par que ta Croix reste ma seule Force. Seigneur sauve-moi ! Amen. 

A cause de ma faiblesse, ma maladie, je suis envoyé en France. Et la France m’a appris beaucoup d’humilité. (…)

Sa Croix m’illumine !  

Il y a des lumières qui viennent de son Corps pendu.  

C’est incroyable ses lumières !  

Ses lumières m’éclairent.  

J’aime ta Croix, ô mon Jésus.  

O Croix de Jésus,  

Ô Toute Puissance visible de l’Éternel,  

Ô toute Sagesse de Dieu,  

Ô toute Éternité sur terre, 

Je t’adore !  

Ma faiblesse se perd dans la Tienne ! Amen 

Portrait de Samuel UGWUANYI, : Je suis né le 3 Novembre 1991. Je viens du Sud-est du Nigéria, la région de Biafra. (lire la suite en cliquant sur la croix)

Je suis né le 3 Novembre 1991. Je viens du Sud-est du Nigéria, la région de Biafra. J’ai commencé mon cheminement vers la prêtrise au petit séminaire. Cette période de ma vie m’a marqué, car les conditions de vie étaient très difficiles du fait des règles d’éducation très exigeantes et des sanctions sévères qui en décourageaient beaucoup. Malgré toutes les contraintes et les obligations j’ai beaucoup persévéré car, au fond de moi, le désir de devenir prêtre était très profond et au-delà de toutes les difficultés que j’ai vécu, durant cette période, j’ai été très heureux parce que je sentais toujours que j’étais là où je voulais être afin de servir le Seigneur Qui m’appelait, « Samuel ! Samuel ! » (Samuel 3,10) sachant que notre Seigneur nous donne toujours la Grâce de supporter et d’accomplir ce qui sera, à plus ou moins long terme, Bon et utile pour nous et pour Son Corps. 

A la fin de mon petit séminaire en 2009, mon diocèse m’a envoyé dans une paroisse et m’a confié la responsabilité  de maintenir la discipline dans un lycée qui appartient  à l’ Église catholique. Au cours de cette expérience, je me suis rendu compte que, finalement, les années vécues au petit séminaire, m’ont été très utiles car j’y ai appris une certaine nécessité de la discipline, du corps et de l’esprit, au travers du renoncement, de l’obéissance et de l’acceptation, parfois nécessaires, en faveur de l’amour et du bien commun.  Durant cette période, comme j’étais très bon en mathématiques, j’ai passé un examen qui m’a permis d’enseigner les mathématiques au lycée. Cette fonction supplémentaire m’a permis d’apprendre à donner et à offrir à chacun, en fonction de ses besoins.  

En 2011, je suis entré en propédeutique. C’est au cours de cette période que j’ai reçu mon investiture, et que l’évêque m’a remis la soutane blanche, avec laquelle j’ai commencé mon service apostolique. Il consistait à aller dans les petits villages, où la majorité des gens sont païens et sorciers, pour rendre visite à tous les villageois quelle que soit leur croyance. Cette mission apostolique m’a beaucoup marqué et enrichi au niveau de la foi car dans certains villages il n’y a pas de prêtre le dimanche et c’est le séminariste qui organise le service et qui partage la Parole de Dieu. En effet, j’ai été vraiment touché de voir comment l’Esprit Saint agit dans les cœurs des personnes à travers les rencontres. C’était magnifique de voir que, parfois, une simple visite chez un païen suffisait à le faire se décider de quitter toutes ses idoles pour devenir Chrétien.  

A l’issue de mes deux années en propédeutique je suis entré au grand séminaire en 2012 où j’ai obtenu une licence de philosophie.  

A la fin de mes études de philosophie, mon évêque m’a envoyé dans le plus grand hôpital de ma région où j’ai exercé un travail professionnel d’ administrateur mais en tant que séminariste. J’ai beaucoup aidé à lutter contre la corruption qui détruisait l’hôpital.  

Le combat n’a pas été facile parce que j’ai dû mettre en place des mesures strictes, pour remédier et pallier les dysfonctionnements. Grâce à Dieu, l’hôpital est aujourd’hui l’une des grandes sources de revenus de mon diocèse.  

Après cette étape, en 2017,  j’ai commencé mes études de théologie et j’ai été institué lecteur. Aujourd’hui je lis quotidiennement la Bible et je prie la liturgie des heures ce qui m’aide, chaque jour davantage, à goûter et à méditer la Parole de Dieu. Ainsi chaque fois que je lis et partage la Parole de Dieu dans l’Église, spécialement, je fais particulièrement attention, afin qu’elle soit proclamée avec révérence, respect et vénération.  

A l’issue de ma première année de théologie mon évêque m’a proposé de poursuivre mes études en France ; j’ai accepté sans me préoccuper de la difficulté que risquait de me poser la langue française. J’étais heureux de découvrir un autre pays et une culture différente. Cette expérience d’expatriation m’a enrichi de nouvelles rencontres et m’a appris à toujours plus m’adapter à des situations inconnues, dans la confiance et l’abandon que j’ai dans le Christ Jésus. C’est ainsi que j’ai rejoint le diocèse de Créteil. 

En troisième année de théologie en France, j’ai été admis au ministère presbytéral. Depuis cette étape, j’essaie toujours plus de créer des relations d’amour fraternel, dans une ambiance bienveillante, où que je me trouve (soit au séminaire, soit en paroisse, etc) et quelles que soient les personnes avec lesquelles je me trouve car plus je me rapproche du Seigneur et plus je comprends combien l’amour est la vie.  

En quatrième année de théologie, j’ai été institué acolyte. Je suis un séminariste très heureux parce qu’au fond de moi, se trouve la Joie d’aimer et de m’engager pour le service de Dieu et dans la maison de Dieu, tout comme Samuel, dont je porte le nom, y a été appelé par le Seigneur (Premier Livre de Samuel). 

La lettre de Saint Paul aux Romains 12,11-12 dit : “Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur, ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière. ».  Cette parole de Saint Paul est un guide pour moi depuis que je chemine au séminaire. Enfin, avec l’accord de mon évêque au Nigéria, Mgr Godfrey Igwebuike Onah, je serai ordonné Diacre le 18 Juin 2023 dans la cathédrale du diocèse de Créteil par Mgr Dominique Blanchet. Que Dieu m’aide à être un disciple missionnaire très ardent pour son œuvre. Amen ! 

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Le diacre est consacré à l’image du Christ pour les ministères de la Parole de Dieu, de l’Eucharistie et de la charité. C’est pourquoi il reçoit la mission de proclamer l’Évangile et de prêcher, de bénir les mariages et de célébrer les baptêmes, de distribuer l’eucharistie et de la porter aux malades. Et de présider à la prière des fidèles et aux funérailles. Pour le futur prêtre, l’ordination diaconale est le moment où il s’engage pour toujours à vivre le célibat en vue du Royaume des cieux, à prier la liturgie des Heures pour l’Église et le monde et à vivre en communion avec son évêque dans le respect et l’obéissance. Mais plus qu’un engagement, le diaconat est un don que Dieu fait à son Église, un sacrement, une grâce du Christ qui est venu pour servir et donner sa vie pour tous les hommes.