Présentation du groupe des grands clercs

Sentant le besoin de doter notre diocèse d’un service expérimenté lors des célébrations diocésaines, et pour donner suite au pèlerinage des servants d’autel à Rome fin août 2022, une équipe de jeunes âgés de 15 à 25 ans a été appelée, formée (et continue de l’être) et accompagnée par notre équipe, et envoyée en mission par notre évêque le 13 novembre 2022.

L’évêque a envoyé ces grands clercs, grands servants ou encore servants aînés, avec pour mission de servir les célébrations diocésaines et d’accompagner les servants d’autel plus jeunes lors de ces célébrations. Cette proposition constitue une nouveauté dans notre diocèse.
Elle s’adresse aux servants d’autel de nos paroisses mais aussi à tous ceux qui pour des raisons professionnelles ou autres en peuvent servir en paroisse. Il s’agit là d’une manière de poursuivre le travail d’accompagnement avec eux et de mettre leur expérience à profit. Notre équipe diocésaine assure un accompagnement pour ces grands clercs qui feront bien les choses, nous le croyons.

Nous faisons nôtre le numéro 47 de la lettre apostolique « Desiderio Desideravi » du pape François ; citant l’Ars Celebrandi et voulons aider les jeunes à passer d’un savoir-faire à un savoir-être ; redécouvrir pour s’émerveiller de l’action liturgique. « Toujours en pensant à la manière dont la Liturgie nous forme, une autre question décisive est l’éducation nécessaire pour pouvoir acquérir l’attitude intérieure qui nous permettra d’utiliser et de comprendre les symboles liturgiques. Permettez-moi de l’exprimer d’une manière simple. Je pense aux parents, ou plus peutêtre, aux grands-parents, mais aussi à nos pasteurs et catéchistes. Beaucoup d’entre nous ont appris d’eux la force des gestes de la liturgie, comme, par exemple, le signe de la croix, l’agenouillement, les formules de notre foi. Peut-être n’avons-nous pas de souvenir de cet apprentissage, mais nous pouvons facilement imaginer le geste d’une grande main qui prend la petite main d’un enfant et l’accompagne lentement en traçant pour la première fois sur son corps le signe de notre salut. Des paroles accompagnent le mouvement, elles aussi dites lentement, presque comme si elles voulaient s’approprier chaque instant du geste, prendre possession de tout le corps : « Au nom du Père… et du Fils… et du Saint-Esprit… Amen. » Et puis la main de l’enfant est laissée seule, et on la regarde répéter toute seule, avec une aide toute proche en cas de besoin. Mais ce geste est maintenant consigné, comme une habitude qui va grandir avec lui, en lui donnant un sens que seul l’Esprit sait lui donner. Dès lors, ce geste, avec sa force symbolique, est à nous, il nous appartient, ou mieux, nous lui appartenons. Il nous donne une forme. Nous sommes formés par lui. Il n’est pas nécessaire de faire beaucoup de discours ici. Il n’est pas nécessaire d’avoir tout compris dans ce geste. Ce qu’il faut, c’est être petit, à la fois en l’enseignant et en le recevant. Le reste est l’œuvre de l’Esprit. C’est ainsi que nous sommes initiés au langage symbolique. Nous ne pouvons pas nous laisser dépouiller d’une telle richesse. En grandissant, nous aurons d’autres moyens de comprendre, mais toujours à condition de rester petits. » Ars celebrandi

Nous espérons aussi que le service des grands clercs permettra à tous les acteurs de la liturgie de profiter davantage des célébrations diocésaines étant dans la prière. Notre service se tient à votre disposition pour discerner ensemble les appels dans les groupes de servants de vos paroisses mais aussi auprès de ceux que nous ne voyons plus. N’hésitez pas à diffuser le dépliant qui vous sera remis et à nous contacter.

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