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Vœux à la cathédrale

Vœux-2023---1-(7)

Mercredi 20 décembre, Monseigneur Dominique Blanchet, évêque de Créteil, a présenté ses vœux à la cathédrale, devant une assemblée nombreuse composée d’élus, officiels, prêtres, diacres, religieux, laïcs, représentants des autres religions… En voici le texte officiel.

Vœux – Diocèse de Créteil

20 décembre 2023 – Cathédrale Notre Dame de Créteil

Madame la Préfète,

Monsieur le Maire de Créteil

Monsieur le Président du tribunal judiciaire de Créteil,
Madame la conseillère régionale

Messieurs les conseillers départementaux,
Mesdames et Messieurs les maires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les représentants des communautés religieuses

Mesdames et messieurs les représentants de mouvements  et d’associations
Chers prêtres, diacres, laïcs en responsabilité dans le diocèse

Vous tous ici présents,

 

Avec les prêtres, diacres, religieux et religieuses, laïcs en responsabilité dans le diocèse, nombreux en cette assemblée, je suis particulièrement heureux de vous accueillir dans cette cathédrale pour la présentation des vœux au nom du diocèse de Créteil à l’approche de la fête de Noël et pour la nouvelle année à venir.

Prolongeant la fête de la Nativité du Seigneur Jésus tout au long de la semaine qui suit le 25 décembre, et qui nous fait entrer dans la nouvelle année, les chrétiens enracinent traditionnellement leurs vœux de bonne année dans l’espérance suscitée par l’annonce de Noël.

Une lumière spécifique y est partagée, qui illumine de l’intérieur la dignité de chaque femme, chaque homme, chaque enfant et indique un véritable horizon d’espérance pour toute l’humanité, à chaque époque.

Le 1er janvier, dernier jour de Noël et 1er jour de l’année, est ainsi pour nous catholiques une journée mondiale de prière pour la Paix. Si nous la vivons chaque année, c’est que nous savons d’emblée la fidélité avec laquelle il nous faut tenir dans cette supplication.  Et cela est particulièrement vrai en cette période.

Que nous ayons à persévérer dans cette supplication peut nous étonner, tellement la Paix est désirée au plus profond de chacun. Nous pouvons mêmes nous interroger : Pourquoi peine-telle tant à advenir ? Au fond, y a-t-il déjà eu une période de l’humanité au cours de laquelle la paix régnait sur la terre entière ? Dès lors, tenir dans cette supplication veut témoigner non pas d’un rêve utopique mais d’une espérance tenace qui nous habite.

C’est une espérance que nous partageons au moins par notre foi. Je veux saluer ici particulièrement mes frères et sœurs d’autres confessions chrétiennes, ainsi que les responsables des communautés musulmanes et juives avec qui, souvent, nous prions pour la Paix. Ensemble, nous avons à tenir haut cette espérance et à garder les yeux levés vers les étoiles comme Abraham. C’est en nous rappelant la promesse de Dieu et la bénédiction commune pour toutes les familles de la terre que nous rejoignons tous ceux, croyants ou non, qui continuent d’espérer dans les ressources du cœur de l’homme, de tous ceux qui servent la Paix de leurs cités au travers de leurs mandats et de leurs fonctions, et dont je salue la présence et le travail ce soir.

Persévérer…, tenir bon…, espérer…L’entrée en matière de ces vœux semble un peu rude mais pourrait-il en être autrement avec les nouvelles que nous percevons en Israël et à Gaza, en Ukraine et en Russie, en Arménie et en Azerbaïdjan, au Nigeria et au Sahel, au Kivu, en Birmanie, …etc.?

L’espérance serait dangereuse si elle n’était pas formulée avec les yeux ouverts sur le monde et si elle n’assumait pas nos angoisses. Je remercie ici les deux artistes arméniennes que mon ami et frère, le pasteur LEONIAN, a sollicitées pour nous interpréter ces magnifiques chants de Noël, nous rappelant que même aux heures les plus sombres, l’espérance de Noël ne disparaît pas.

Vous connaissez la formule célèbre du poète Charles Péguy, catholique, lui-même touché par la grâce une nuit de Noël : “La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance”. La foi est sans doute difficile à partager dans une assemblée comme la nôtre ; en revanche, l’espérance peut l’être et constitue ce soir le meilleur des vœux que je voudrais vous adresser.

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Si nous regardons vers 2024, Il est bon de percevoir les motifs qui nous font envisager l’avenir avec cette belle espérance. Je voudrais m’arrêter particulièrement sur un qui marquera notre année particulièrement en Ile de France, puisqu’un évènement exceptionnel s’y invite.

Il s’agit des jeux olympiques et paralympiques de l’été prochain. J’imagine combien ceux-ci seront souvent évoqués au cours des cérémonies de vœux pour 2024. Car cet évènement porte en lui avant tout, beaucoup de joie et d’enthousiasme par sa capacité unique de rassemblement. Le sport a cette qualité de créer de réels moments de communion par-delà les différences, simplement parce qu’il est un bien que nous pouvons nous partager, à hauteur d’hommes et de femmes, d’enfants et de jeunes, quelque soient nos origines ou nos conditions, réjouissant tous ceux qui pourront y participer, à minima par les médias.

L’Eglise catholique, déployant un programme intitulé Holy Games, dont vous avez vu la petite vidéo introductive, entend être de la partie, non seulement au moment des jeux, mais bien plus profondément dans l’élan que suscite cet évènement

Notre diocèse, Eglise catholique en Val de Marne, s’est demandé comment nous pourrions nous associer à ce bel évènement. Nous avons alors découvert que la devise des jeux olympiques était née à Arcueil et qu’elle était due à un prêtre, le Père Henri Didon, dominicain et grand ami de Pierre de Coubertin : En mars 1891, alors proviseur au collège Albert-le-Grand d’Arcueil, il organise des compétitions sportives au sein de l’établissement. A la fin de la manifestation, il prononce un discours à partir des trois mots latins citius (plus vite), altius (plus haut), fortius (plus fort). Pour le dominicain, “plus vite” se rapporte à l’esprit, aux études ; “plus haut” se rapporte à l’élévation de l’âme, en chemin vers Dieu et “plus fort” se rapporte au corps, entretenu par le sport. Ces trois mots associés fonctionnent comme une devise qui deviendra celle des 1ers Jeux olympiques à Athènes où Henri Didon et Pierre de Coubertin sont réunis en 1896. Ce fait est inscrit sur une plaque, à l’emplacement du collège aujourd’hui disparu, à Arcueil, chez nous en Val de Marne…

Cette devise a de particulier d’avoir gardé une belle pérennité depuis les débuts des jeux olympiques et même évolué avec un 4ème mot : “ensemble” lors des jeux de Tokyo 2021, en l’associant au mot “Fort” : Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble.

En accueillant donc cette histoire à mettre en lumière, et en mesurant aussi combien la devise pouvait avoir ses propres dérives et designer une excellence qui soit en même temps source d’exclusion – que ce soit par les possibilités physiques, ou par les capacités financières à y participer- nous avons imaginé notre propre devise diocésaine dans l’ambiance olympique pour désigner l’horizon d’excellence vers lequel nous voulons tendre : “ plus loin, plus haut, plus frères ! “ . Il y a là, en fait, comme une articulation des trois vertus que sont l’espérance (plus loin), la foi (plus haut) et la charité (plus frères). Voilà le dépassement auquel nous voulons contribuer, et pour lequel nous espérons que cet évènement des jeux olympiques verra naitre de petites victoires.

Le 14 janvier prochain à l’église St Denys d’Arcueil qui demeurera un point référence pour cette inscription de notre marche dans l’élan olympique, nous ouvrirons ainsi cette année Holy Games pour nous. Un geste symbolique de transmission y sera posé pour aller de doyenné en doyenné, de paroisse en paroisse et exprimer ainsi notre espérance, cet horizon de fraternité, à partir de notre foi vécue concrètement.

Comme dans le sport, il s’agit donc de s’entraîner en espérant de bonnes acquisitions intérieures et de bons résultats. Cela me permet de faire ici quelques liens avec l’actualité, et préciser plus nettement les vœux adressés en ce jour.

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En cette “devise” diocésaine qui est sans doute amenée à durer après 2024 (car l’épreuve engagée est de longue haleine !) nous voudrions nous « entraîner », nous encourager à la rencontre, à la visite comme j’en éprouve moi-même le plaisir et l’intérêt, lors des visites pastorales. Il y a tellement de richesses humaines dans notre département ! Tellement de découvertes et d’échanges à inaugurer à partir de nos cultures, de nos passions, de nos talents ! Il nous faut travailler à dépasser les aprioris qui nous paralysent. Il nous faut susciter les occasions de nous rencontrer tout simplement parce que nous habitons ensemble, parce que nous vivons ensemble, et parce que la fraternité est non seulement notre horizon, mais aussi notre route.

C’est donc tout naturellement que nous avons à cœur de vouloir être attentifs aux besoins des plus pauvres en cette période de jeux.

Tout en alertant sur le “revers possible de la médaille” (communiqué commun d’associations il y a quelques semaines), nous réfléchissons à nous faire plus proches de ceux qui auront plus besoin en août, au moment des jeux. Avec le concours de la mosquée de Créteil et peut-être d’autres à venir, l’initiative d’ASA (Août secours alimentaire) travaille à être renforcée. De même, nous voulons nous rendre attentifs à ce qui sera dit des plus pauvres au milieu de nous, au moment de ce grand évènement mondial.

Plus près encore de notre actualité, nous percevons combien l’espérance en cet horizon de paix doit nous habiter.

Alors que le terrible conflit ouvert le 7 octobre par l’agression terroriste du Hamas à l’encontre d’Israël, et poursuivi dans les bombardements non moins terribles de Gaza, il est plus qu’essentiel de nous tenir ensemble ici dans nos rapports de fraternité interreligieuse patiemment construits. C’est ainsi qu’avec le grand rabbin de Créteil (qui nous prie del’excuser de son absence ce soir), avec Albert ELHARRAR, président du centre communautaire israélite de Créteil, avec Karim BENAISSSA, président du Rassemblement des Associations Musulmanes du Val de Marne, nous avons souhaité signer ensemble une déclaration à l’occasion du 11 novembre dernier pour rechoisir un engagement pris en 2015. Nous y redisons notre détermination à lutter ensemble et fermement contre le racisme et l’antisémitisme. En plusieurs lieux du département, des paroles communes ont ainsi été possibles entre nos communautés en raison de la fraternité patiemment tissée. En d’autres lieux, nous percevons qu’il y a un travail de rencontre à mener d’abord, un appel à se connaître un peu mieux, parfois à se retrouver, avant de poser des gestes ou des paroles symboliques. La fraternité réelle, concrète, éprouvée dans l’adversité, est le seul antidote contre ces venins que sont le racisme, la xénophobie, et l’antisémitisme. C’est bien la fraternité plus que l’amitié qui nous guide et qui indique l’horizon du dépassement auquel nous voudrions consentir.

Se souhaiter donc d’aller “plus loin, plus haut, plus frères ”, c’est aussi se laisser toucher par ce que décide notre pays pour les plus fragiles d’entre nous, du début de la vie à la fin de la vie, en passant par les fragilisations de la vie.

Avec mes frères évêques en France, nous nous inquiétons. Nous voyons en effet en ce début 2024, des projets de loi, qui semblent d’emblée écarter la possibilité de ressource de fraternité lorsque des situations humaines le demandent pourtant avec force. Ce sont les projets qui concernent la fin de vie ou celui concernant l’immigration, ou encore la nécessité ressentie d’inscrire dans la Constitution la liberté d’accéder à l’interruption volontaire de grossesse.

Vouloir écarter la fragilité humaine ne repose-t-il pas sur une illusion qui consisterait à dire qu’il est possible de se détourner de notre vulnérabilité. Faire ainsi me semble nous sortir de l’espérance évoquée plus haut, invitant à accueillir le réel pour y chercher des ressources plus profondes du cœur, encore inédites. C’est en cela que l’espérance demande d’aller plus loin, plus haut que l’espoir.

Aux côtés d’une personne qui demande à mourir, vient s’énoncer dans le projet ce grave dilemme déjà évoqué l’an passé : faut-il aider activement à mourir ou aider activement à vivre ce moment si spécifique de notre humanité commune ? Les soignants se mobilisent par centaines de milliers pour alerter sur ce point et nous dire qu’ils ne peuvent se reconnaître dans la première voie. Ils demandent au moins que le projet de loi ne fasse pas confusion entre la volonté d’assister le suicide, et celle de développer les soins palliatifs. Les deux chemins sont effectivement antinomiques du point de vue du soin et sont porteurs d’intentions radicalement opposées. Notre pays a besoin de développer ses ressources en soins palliatifs. C’est un fait connu, qui sollicite notre espérance de justes perspectives. Cette attention aux malades est le don précieux que nous font les soignants.  Permettez-moi ici de remercier les très nombreux bénévoles dans nos paroisses qui visitent les personnes isolées ou malades, chez elles ou en établissements. Je vois, lors de mes visites pastorales tout le bien qui est fait ici, sans bruit ni projecteurs. Il est lui aussi très précieux.

C’est cette même attention aux personnes en fragilité parmi nous, qui nous conduit aussi à interroger les débats actuels liés à la loi sur  l’immigration. Les réfugiés, les demandeurs d’asile sont des frères, des sœurs qu’il nous faut avant tout considérer en humanité, non seulement avec des devoirs bien légitimes lorsqu’ils sont dans notre pays, mais ils sont d’abord des hommes, des femmes, des enfants avec des besoins essentiels. Evoquant les migrants lors de sa venue à Marseille à l’occasion des rencontres méditerranéennes, le pape François a eu ces mots interpellants :  “le phénomène migratoire, disait-il, n’est pas tant une urgence momentanée, toujours bonne à susciter une propagande alarmiste, mais un fait de notre temps, un processus qui concerne trois continents autour de la Méditerranée et qui doit être géré avec une sage prévoyance, avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives. (…) Ceux qui se réfugient chez nous ne doivent pas être considérés comme un fardeau à porter. Si nous les considérons comme des frères, ils nous apparaitront surtout comme des dons ».

La solidarité entre nous prend appui sur notre condition commune. La fragilité de nos proches ne peut être sans effet sur nos modes de vie si nous vivons véritablement en société. Le progrès de chacun pourrait-il ainsi se détourner de la fragilité du proche venu sur notre territoire ? Ne doit- t-il pas tenir compte de l’autre, et notamment du plus fragile pour se déployer de façon réaliste et devenir le bien commun, le bien “de nous tous”.

C’est ainsi que l’Eglise catholique interroge aussi en France la volonté d’inscrire dans la constitution la liberté d’accès à l’interruption volontaire de grossesse. En novembre dernier, en faisant part de notre inquiétude en assemblée des évêques, nous voulions rappeler combien toute vie humaine est un don pour le monde. Auprès des femmes en difficulté d’accueil d’un enfant à naître, nous avons à chercher, à imaginer et mettre en œuvre d’autres moyens de soutien pour ne pas les laisser seules avec une décision qui n’appartiendrait qu’à elle.

Si toutes ces questions sont bien de notre temps et viennent interpeller nos capacités réelles de mettre en œuvre la fraternité inscrite dans notre devise républicaine, elles doivent avant tout stimuler en nos cœurs des réponses encore inédites.

Toute vie humaine est un don pour le monde, comme l’enfant de la crèche qui vient poser une question à chaque génération, en chaque Noël… que feras-tu de moi ?

Et heureusement, pour rester dans le registre du sport, nous voyons aussi de petites victoires dans ces dépassements souhaités. J’en énumère quelques-unes en pariant que la liste pourra être continuée avec ce que vous portez chacun :

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La Cop 28, par ex, nous a montré qu’il était vital d’espérer jusqu’au bout. Nous avons pu y percevoir quelques fruits positifs du dialogue et de la négociation internationale pour le bien de la planète. Même un petit pas est une grande avancée lorsqu’il prend au sérieux la destinée humaine, la destinée de toute personne. Cela vaut aussi pour nos communautés locales.

L’union européenne, pour laquelle nous allons à nouveau élire les députés en cette nouvelle année, a su montrer ces dernières semaines quelques fruits de concertations face aux défis mondiaux…

Je souligne aussi la capacité de recul et de réflexions perçues dans nos quartiers après les émeutes de juin pour chercher à comprendre ce qui s’est passé et commencer à débusquer cette violence sourde qui se nourrit parfois sans faire de bruit et qui a fait irruption à l’encontre de structures publiques, à l’encontre d’élus… Ici et là, nous avons pu observer après un temps de sidération, des lieux de parole, de recul, d’analyse, confirmant la recherche nécessaire d’espaces de partage et de concertation, notamment pour les jeunes… Les initiatives perçues en ce sens, y compris au sein de notre diocèse, nous encouragent

Le synode, dans l’Eglise universelle, qui continue son chemin avec une nouvelle session envisagée en octobre et marquera indéniablement une étape dans la vie de l’Eglise catholique

Etc…

Ainsi, pour 2024, je formulerai le vœu que nous soyons capables de mieux accueillir la fragilité lorsqu’elle survient, non pas en nous en protégeant mais au contraire en en faisant le socle de notre société, avec l’espérance de trouver en chaque épreuve, des chemins nouveaux et authentiques de fraternité.

Permettez-moi d’évoquer rapidement dans notre diocèse d’autres évènements heureux en 2024 ; comme par ex. l’ordination en juin de quatre nouveaux diacres permanents et celle envisagée de trois nouveaux prêtres. Notre espérance prend force lorsqu’elle est portée et stimulée par des personnes qui se donnent pour le bien de tous et qui soutiennent ainsi tous ceux, très nombreux, qui donnent des mains à l’Evangile, selon une expression chère à notre diocèse. Le rassemblement Kerygma à Lourdes en octobre dernier a été l’occasion de découvrir combien il y avait de la créativité dans notre Eglise pour témoigner de notre foi. Le 24 mai, un évènement diocésain nous rassemblera pour partager les initiatives à naître encore.

Je constate, lors des visites pastorales effectuées, à quel point tout cela n’est pas un rêve : le travail fourni dans les paroisses, par ceux qui s’y donnent, ainsi qu’à l’évêché dans les services diocésains, porte un beau fruit de communion fraternelle. Je me réjouis d’avance de celles que j’effectuerai au cours de cette année 2024, ici à Créteil en janvier, à Charenton, Saint-Maurice, Vincennes et Saint-Mandé en mars, et à Alfortville et Maisons-Alfort, en avril. Ces visites sont aussi l’occasion de rencontrer les élus. Je remercie beaucoup les maires qui m’accueillent au cours de ces visites, pour le temps donné à me présenter leur commune et leur vision. J’en profite pour remercier Mme Hélène Leraître, elle-même, élue municipale et animant au nom de notre diocèse un relais des élus pour des temps de recul et de partage.

Je vous remercie pour votre attention. A vous tous, à chacune, chacun, je renouvelle mes vœux les meilleurs pour 2024, pour vos projets personnels, pour vos familles et dans les responsabilités qui sont les vôtres. C’est ensemble que nous irons plus loin, plus haut, plus frères !

Je vous invite à les échanger plus longuement maintenant autour d’un verre de l’amitié et d’une petite collation, après un dernier chant interprété par le chœur diocésain. Joyeuse fête de Noël pour vous et vos proches, et très bonne année 2024 !

+ Dominique BLANCHET, Évêque de Créteil